Handisport, le challenge d'une vie

Le sport, l'art d'être ensemble!

Affirmatif! Bien que le sport ne soit pas toujours une partie de plaisir pour certains qui préfèrent pratiquer le sport sur canapé, cet art physique représente la motivation, la passion, la recherche d'un dépassement personnel mais il représente aussi un besoin physique vital.

Ce blog nous permettra de voir que le sport n'est pas qu'une passion et nous verrons quelle place ont les handicapés dans la société et ce que le handisport leur apporte.

Le sport est naturel, nous avons tous la capacité de briller dans une compétence, cependant, certains n'ont jamais eu cette chance ou ne l'ont plus. Ce sont ces personnes jugées comme différentes mais pourtant nombreuses que nous chercherons à mettre en valeur dans ce blog. Il s'agit de personne à mobilité réduite et/ou à capacité intellectuelle limitée qui tirent de leur faiblesse une nouvelle force, le handisport.

Dans la société, les handicapés ne sont pas considérés comme des citoyens ordinaires et souvent il est difficile pour eux de se déplacer dans des endroits communs, comme des centres commerciaux, des gares, etc, car ces lieux ne sont pas aménagés de façon à simplifier leur déplacement.

Le handisport est un moyen pour eux de s'imposer et de montrer que leur handicap ne fait pas moins d'eux des citoyens que les personnes valides. Cette volonté est aujourd'hui de plus en plus répandue et contrairement à ce que l'on croit, le handisport n'est pas d'actualité. En effet, il existe depuis la première guerre mondiale, inventé afin de redonner le goût à la vie aux soldats mutilés pendant les combats. Nous en sommes venus à nous demander " en quoi le handisport permet l'intégration des handicapés dans la société? ".

Être handicapé est un obstacle à la vie ordinaire, à cela se rajoute un manque de considération globale, c'est pourquoi, les handicapés représentant le handisport sont des exemples de vie pour ceux qui n'ont pas à se battre contre leur propre corps. Grâce à leur courage, ils montrent au monde que tout est possible.

 Alpe_Fichou

• I] Edito

• II] Histoire du Handisport

• III] Les sports du Handisport

• IV] Réponses aux questions souvent posés

• V] Critique

• VI] Conclusion

• VII] Bibliographie

La considération sociale des handicapés a toujours été critique, il est d'ailleurs souvent oublié qu'ils ont fait parti des cibles du régime Nazi de la sombre période 39-45.
Sir Ludwig Guttmann, neurologue allemand du début du 19ème siècle, est un des pères fondateurs de l'organisation d'activités sportives pour les personnes handicapés. Cet homme du siècle dernier a permis une avancé considérable dans ce domaine.

En 1939, après avoir travaillé à l'Hôpital juif de Breslau, il est obligé de fuir son pays pour l'Angleterre. Cinq ans plus tard, il fonde le centre national des blessés de la moëlle épinière à Stoke Mandeville, près de Londres, au sein de l'hôpital du village. Ce centre a par la suite fait parti d'un programme de réhabilitation des soldats et victimes de la Seconde Guerre Mondiale.
Pour le Dr Guttmann, il était essentiel de guider les patients sur le point social et psychologique. La plupart d'entre eux étaient jeunes, l'idée d'une thérapie basée sur le sport lui vient alors à l'esprit. Il remarque alors que les progrès en termes de force, confiance et estime de soi sont fantastiques. La plupart des patients de Stoke Mandeville ont pu reprendre leur emploi antérieur grâce à cette thérapie à travers le sport.
Sir Guttmann s'engage alors passionnément pour permettre au paraplégiques et tétraplégiques d'accéder aux sports à tous les niveaux, ce qui passait par l'adaptation des pratiques et des règles.

Le 28 juillet 1948, il organise les Jeux de Stoke Mandeville, la première compétition nationale pour participants handicapés. A la session suivant, plus de 130 compétiteurs internationaux s'y rassemblent. En 1956, le Comité International Olympique récompense Ludwig Guttmann pour sa contribution majeur à l'idéal olympique. Les jeux de Stoke Mandeville passe alors de fins thérapeutique et médicale à une pratique compétitive handicapé.
En 1960 ont lieu les premiers Jeux paralympiques à Rome, à cette occasion le pape Jean XXIII nomma Guttmann ''le De Coubertin des Paralysés''. L'élévateur psychologique et physique des handicapés travailla sans relâche jusqu'à ses 80 ans, un de ses derniers rêves était la construction du premier village olympique pour personnes handicapés à Stoke Mandeville.

(Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_Guttmann
               http://paralympics.org.uk/games/ludwig-guttmann)

Il a fallut attendre l'été 1960 avant de voir apparaître les premiers jeux paralympiques. Ils n'ont pas été organisés par le Comité international olympique, mais par la Fédération internationale des Jeux de Stoke Mandeville. Ouverts par le ministre de la santé italien, Camillo Giardina, ils se sont déroulés à Rome du 18 au 25 septembre, une semaine après les jeux olympiques.

L'organisation est la même pour les deux événements, ils reprennent la plupart des traditions et symboles olympiques, notamment la flamme olympique, les mascottes et les incontournables cérémonies d'ouverture et de clôture. En revanche, ces Jeux ne reprennent pas le symbole des anneaux olympiques mais possèdent leur propre logo en forme de virgules penchées vertes, bleues et rouges. Ces trois motifs d'origine coréenne représentent l'esprit, le corps et l'âme et font écho à la devise paralympique : L'esprit, le corps, l'âme.

Mais seulement huit sports sont dans la compétition, parmi les huit, on compte l'athlétisme, le basket-ball et l'escrime en fauteuil roulant, la natation, le billard, le tennis de tables, le dartchery et le tir à l'arc.

Pour ces 8 disciplines, 23 nations et 400 participants étaient présents. Les pratiquants étaient tous des sportifs souffrant de lésions à la moelle épinière.
C'est l'Italie qui sort grand vainqueur de ces premiers jeux internationaux paralympiques suivie par le Royaume-Uni. La France est 9ème cette première année ci particulière.

Depuis, ces Jeux se sont considérablement développés en accueillant de nouveaux sports et de nouvelles catégories de handicaps.

(Sources : http://www.gralon.net/articles/sports-et-loisirs/handisport/article-les-jeux-paralympiques---presentation-et-histoire-6269.htm
                https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_paralympiques_d'%C3%A9t%C3%A9_de_1960 )

En 2005, lors d’un attentat dans le métro londonien, Martine Wright perd ses deux jambes. A la suite de ce bouleversement, elle se rend compte qu’elle ne peut plus travailler dans le marketing et décide de changer de vie. Pour la jeune femme, à l’époque âgée de 33ans, il n’est pas question de se laisser abattre.   Elle devient alors plus active que jamais, apprend à piloter des avions, fait du ski, du saut en parachute et se fixe un défi : participer aux Jeux paralympiques.
Plus tard, elle se rend donc à Stoke-Mandeville, lieu de leur création en 1948, afin de tester plusieurs sports à l’occasion d’une journée de détection organisée par l’Association paralympique britannique. Elle s’essaie au tennis mais craque pour le volley-ball assis, « ce sport unique ». « J’ai trouvé libérateur de pouvoir être au sol et de faire un sport sans équipement », précise-t-elle.

A force de courage et de détermination elle est dans les mois qui suivent, sélectionnée dans l’équipe
nationale de volley-ball assis. La discipline étant pratiquée en Angleterre que depuis 2009.
En parallèle à ses pratiques sportives variées, elle devient mère de famille, porte parole des handicapés auprès de qui elle se bat notamment pour obtenir des pensions plus élevées.                                                                                    
Martine Wright possède aujourd’hui une cinquantaine de sélections à son actif, après avoir participé à des championnats d’Europe et du monde à l’étranger, lors desquels son équipe, formée depuis peu et principalement composée de relatives débutantes, est parvenue à battre le Canada. Sur le terrain, souvent remplaçante, elle occupe tous les postes, du libéro au serveur.

En 2012, son rêve se réalise, et même si l’équipe féminine britannique n’a pas remporté le moindre set lors des jeux paralympiques, son regard à la fin de ses matchs laisse penser que cette expérience, obtenue après d’immenses efforts, restera inoubliable.
Son parcours s’inscrit dans les valeurs olympiques de combativité et de dépassement de soit et a fait de Martine Wright le symbole d’une Angleterre forte et unie, qui a su se relever après le drame.
Un engouement aussi important aurait été difficilement possible sans le handisport.

Martine Wright, au milieu, maillot n°7

( Sources : http://www.franceinter.fr/dossier-les-jeux-paralympiques?page_dossier=7

http://www.france24.com/fr/20120829-renaitre-sport-incroyables-destins-athletes-handisport-paralympique-jeux-olympiques-londres)

Lancé en mars 1987 en France grâce au club As Cécifoot Saint-Mandé, le cecifoot compte aujourd’hui quelque 300 pratiquant en France. Il est l'adaptation du football pour les déficients visuels. Spectaculaire, cette discipline permet de développer des qualités d'assurance et d'autonomie nécessaires dans la vie quotidienne car les gestes du football habituel sont les mêmes.

Malgré leur handicap et l’aide des guides, certains joueurs à force de pratique finissent pourtant par n’écouter que leur instinct. Avec des joueurs toujours bien placés sur la trajectoire du ballon, il est des leçons à apprendre de cette discipline.

Les yeux bandés par des masques pour être sûr que leur handicap est le même (car la perception de la lumière est variable chez un aveugle), les joueurs semblent pourtant avoir leurs propres repères dans l’obscurité. Convoitant tous ce ballon bruyant comme le Graal, les joueurs essaient de se frayer un chemin dans la pénombre toujours guidés par une qualité essentielle : la confiance en soi. Un peu comme un sixième sens, c’est elle qui va mettre un terme à la peur. Sentiment très présent chez les débutants.

Pour ces joueurs, l’entraînement est véritablement l’occasion de se débarrasser de sa canne blanche et du chien guide pour pouvoir s’exprimer pleinement sur le terrain en tant que sportif à part entière. Elle permet ainsi de développer des qualités d’assurance et d’autonomie nécessaires dans la vie de tous les jours.

Sources:

Julien ZéLéLA.- Site du Handisport Fédération Française [En ligne].- Disponible sur " http://www.handisport.org/les-29-sports/cecifoot/ " (Page consultée le 13/03/16)

Le cheval est un animal qui souvent impressionne, apeure et émerveille également, mais qui est rarement maudit. Au-delà de son côté pratique à l'époque où le monde se construisait sans machine, il est aujourd'hui considéré comme la conquête la plus noble de l'Homme. Dans l'histoire, il représentait aussi le fier destrier qui sortait communément pour les parades des gens importants. Imaginez un peu The Queen Elizabeth II rentrant à Buckingham sur son cheval le plus discipliné, à la manière de Louis XIV représenté par une statue équestre des plus connues.

Aujourd'hui l'équitation, signifiant ''la technique de la conduite du cheval sous l'action de l'homme'', est le troisième sport accueillant le plus de licenciés en France mais aussi le premier sport féminin. L'équitation, aussi improbable que cela puisse paraître est également accessible aux personnes handicapés. Qu'ils soient déficients visuels, moteurs ou mentaux. 

En effet, accessible à la plupart des handicaps, l’équitation se pratique en loisir ou en compétition, avec ou sans aménagement. Le choix du cheval, de l’équipement et de la structure d’accueil nécessite parfois un accompagnement que propose la commission fédérale. La discipline se pratique exclusivement dans les établissements affiliés à la Fédération Française d’Équitation, dont certains ont ouvert une section handisport. 

Cette discipline permet d'évoluer presque à travers le cheval. Même grâce aux yeux et aux jambes de son cheval, le cavalier handicapé peut se donner de vrais objectifs sportifs, parfois même dans des compétitions avec les cavaliers valides. La compétition équestre handisport est gérée par la Fédération Française Handisport avec le soutien de la Fédération Française d’Équitation.

L’équitation handisport est au programme des Jeux Paralympiques où elle est gérée par la Fédération Équestre Internationale. L’équitation est le seul sport paralympique auquel hommes et femmes participent selon les mêmes conditions et où le cavalier ou la cavalière ainsi que le cheval sont déclarés médaillés paralympiques.
L’équitation dite paraéquestre est pour la première fois inscrite au programme des Jeux Mondiaux en 2010.

 (sources : wikipédia / FFE_FFH
http://www.handisport.org/les-29-sports/equitation/)

Le handisport enseigne et représente le respect, la tolérance et met en avant une conduite sociale des plus belles. Cette affirmation s’adresse à toutes les personnes volontaires, bénévoles ou non, qui s’impliquent afin de permettre aux handicapés de pratiquer une activité sportive. Les guides pour coureurs aveugles sont un exemple particulièrement admirable.

Pour pratiquer leur discipline, il est évident que les sportifs malvoyants ou aveugles ont besoin d’être guidé. Même si Assia El Hannouni (athlète à plusieurs reprises médaillée d’or) a déjà couru sans guide sur un 800m, seulement, elle a environ parcouru 25m de plus que les coureurs voyants car elle s’est placée sur le couloir numéro deux pour ne pas être source d’ennuis, elle est néanmoins arrivée cinquième.

Sur la piste, un travail de longue haleine est la clé d’une confiance aveugle, la sportive Assia El Hannouni appui ce point de vue en disant lors d’une interview ‘’sans la confiance, nos performances ne seraient pas les mêmes’’.

Pour atteindre le plus haut niveau, les binômes développent également une stratégie de communication, oral ou par action sur la corde qui les relie. Cette cordelette permet à la personne guidée de maintenir une distance constante avec son guide. L’allure des deux coureurs doit être identique de manière à ce que la tension ne soit pas permanente.

Dans les compétitions d’athlétismes, les courses parcourues vont du 100m jusqu’au marathon. Au niveau des règles, la plus importante est que le guide doit absolument passer la ligne d’arrivée en premier, sous peine d'être disqualifiés. Il faut également savoir qu’en cas de victoire, le guide ne fait qu’accompagner le sportif au pied du podium car il n’est pas considéré comme médaillé.

Au-delà du sport, les guides jouent généralement un rôle important dans la vie des sportifs. Ils représentent bien souvent plus que leur statut de guide. 

(Sources : http://www.athle.fr/asp.net/main.html/html.aspx?htmlid=2201

https://fr.wikipedia.org/wiki/Assia_El_Hannouni)

Un million de personnes ont été tuées lors du génocide Rwandais. A cette époque, Dominique Bizimana, Tutis de 18 ans, faisait parti du Front Patriotique Rwandais (FPR) que Jean Rukundo, 30 ans, combattait au sein de l’armée Hutu. Lors du conflit, les deux hommes perdent une jambe.

Et à peine 20 ans plus tard, le temps est déjà à la réconciliation, pour cela ; le sport.

En effet, Dominique est aujourd’hui capitaine de l’équipe nationale de volley-ball assis dont Jean fait également parti. Les deux hommes sont devenus amis et se battent autour des valeurs du sport pour le même objectif : faire triompher la paix et la cohésion.

En 2001, un Comité Paralympique voit le jour au Rwanda (CPR) notamment grâce auquel le mouvement paralympique s'est développé pour accueillir les victimes du génocide mais aussi des mines antipersonnelles qui ont continué à blesser les civils après la fin du conflit. En 2003, Dominique Bizimana en devient le président, tout en continuant à jouer et à entraîner.

En 2004, le Rwanda remporte une médaille de bronze aux jeux paralympiques d’Athènes et 8 ans plus tard l’équipe se qualifie pour les jeux de Londres.
Seulement, l’équipe de Dominique n’avait pas un niveau international, mais chaque point gagné a été une forme de victoire car ils sont venus à Londres pour montrer que le génocide de 1994 n’a pas atteint leur envie de vire ensemble.

Dans une interview, Bizimana dira :"Depuis 1994, une nouvelle génération est née. Nous leur expliquons que nous parlons la même langue, que nous avons la même culture. On veut toujours nous renvoyer vers le passé. Mais nous, nous voulons regarder vers l'avenir."

L’équipe rwandaise de volleyball est un symbole de paix entre les communautés et permet également de faire avancer la cause du handisport dans un pays où les handicapés sont encore stigmatisés et manquent de soutien. 

(Sources : http://www.france24.com/fr/20120829-renaitre-sport-incroyables-destins-athletes-handisport-paralympique-jeux-olympiques-londres 
http://www.slateafrique.com/94411/rwanda-%20volley-ball-assis-les-ennemis-hier-devenus-coequipiers
http://www.vivrefm.com/infos/lire/2088/rwanda-les-ennemis-d-hier-reconcilies-grace-au-handisport)

Très populaire en France et cherchant à se développer à l’international, le torball est un sport de ballon pratiqué par des sportifs malvoyants ou non-voyants.

Le but de se sport est de lancer un ballon à la main pour inscrire un but. Pour jouer, deux équipes de trois joueurs sont nécessaires et bien sur, un ballon. Ce dernier est en caoutchouc, possède une circonférence de 65 cm, pèse 500 grammes et contient des clochettes afin que les joueurs puissent le localiser.

Les tirs s’effectuent à la main et doivent passer sous des ficelles sonores disposées à 40 cm du sol au milieu du terrain. Les défenseurs utilisent tout leur corps pour dévier, arrêter ou attraper le ballon. Les passes ont autorisées mais il est interdit de parler. 

Lors des tirs, les joueurs doivent être en position d’attente et ne doivent pas toucher le sol avec les mains. Tous doivent porter un masque opaque par souci d’égalité et il est interdit de le toucher durant le match. Une partie se déroule sur un terrain rectangulaire de 16 mètres sur 7 avec des cages de 7m de large pour 1 mètre 30 de haut. Trois cordes à 40cm de hauteur du sol et équipées de deux clochettes, sont tendues à travers le terrain.

La zone délimitée par la ligne de but et la première corde représente la zone de jeu de chaque équipe. Entre ses deux zones le jeu est interdit.

Les deux équipes disposent, dans leur zone défensive, de 3 tapis mesurant 2mètres de long sur 1 mètre de large. C’est tapis amortissent les contacts avec le sol et permettent aux joueurs de se positionner en défense et de s’orienter avant les tirs en se repérant avec les mains ou les pieds sur les bordures de ces rectangles.

Chaque partie est divisée en deux mi-temps de cinq minutes chacune, avec une pause entre les deux. Si les équipes finissent le match à égalité,  des prolongations ont lieu.
Une faute est sifflée lorsqu’un joueur tire plus de trois fois successivement, tire au-dessus des ficelles ou les fait sonner, garde la balle pendant plus de 8 secondes. Si l’équipe fait 3 fautes consécutives, il y a coup franc et seul le joueur du milieu reste sur le terrain pendant un tir adverse.

On retrouve le torball en championnat de France, en division nationale féminine et masculine, la Coupe de France masculine et féminine en sénior ainsi qu’en national scolaire poussins, benjamins, minimes, cadets et juniors. A l’international, dans lesquelles ont retrouve le torball sont ; la Coupe d’Europe des clubs, le Championnat d’Europe, la Coupe du Monde des clubs et le Championnat du monde de torball.
Le torball ne fait pas partie des Jeux Paralympiques car un sport collectif de ballon pratiqué par des sportifs malvoyants est déjà reconnu, le gorball. 

(sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Torball
http://www.handisport.org/les-29-sports/torball-goalball/)

Pensez-vous que les grands événements handisports sont suffisamment visibles dans les médias ? La réponse, unanime, est sans conteste « Non », même si les chaînes ont accordé davantage d'audience à ces sportifs de haut-niveau à la faveur de l'engouement sans précédent lors des Jeux paralympiques de Londres en 2012. Depuis, la mayonnaise est un peu, beaucoup, retombée et les handi-performances ne mobilisent guère la grande presse.

Mais s'il parait évident d'en appeler à la responsabilité des journalistes que penser de celle du public qui, il faut l'avouer, ne semble pas vraiment au rendez-vous ? Interrogé en 2013 alors qu'il est le seul journaliste de télévision française à couvrir les Championnats du monde d'athlétisme handisport à Lyon, Patrick Montel constate : « On veut voir du handisport mais notre direct sur France 4 a recueilli à peine plus de 100 000 téléspectateurs. Un match de foot à la même heure sur cette antenne, c'est huit fois plus ! (…) Il est manifeste que l'opinion publique ne répond toujours pas aux attentes du handisport. » Le journaliste dit avoir pourtant retrouvé « la même émotion et la même excellence » que sur les compétitions valides, « avec, en plus, des histoires humaines très fortes. » Et de poursuivre : « Mais il ne faut pas raisonner à court terme, les grandes causes demandent du temps et de l'engagement. Ce fut, par exemple, le cas pour le foot féminin il y a quelques années. On considérait que c'était ringard mais, aujourd'hui, il a enfin percé. J'espère qu'il en sera de même pour le handisport… » C'est, plus globalement, l'objectif du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) qui publie chaque année son « baromètre de la diversité » et a signé, en 2014, une charte pour favoriser la formation et l'insertion professionnelles des personnes handicapées dans le secteur audiovisuel.

« En 2013, le handicap ne concerne que 0,4% des personnes » à l'antenne, alors qu'il concernerait, en France, « près de 15% de la population totale ». Devant cette tendance et l'argument des diffuseurs selon lequel « le handicap n'est pas télégénique » », une charte a été signée en février 2014 avec les télévisions, les radios, les écoles et les centres de formation aux métiers de l'audiovisuel afin de « constituer des viviers de professionnels à disposition des médias », en favorisant la formation des personnes avec handicap dans le secteur .

Elle entend, ainsi, mettre fin au « scandale » de leur invisibilité à la télé.

Sources:

www.insee.fr/

www.handisport.org/

Comme nous le savons tous le handisport n'est pas commun, pourtant 12 millions de français sur 65 millions sont touchés par un handicap. Dans ce chiffre, 80% ont un handicap invisible, 1,5 millions sont atteint d’une déficience visuelle et 850 000 ont une mobilité réduite et parmi eux plus de 2 000 handicapés pratiquent le handisport ou le sport adapté. C'est sur qu'à côté de ces grands chiffres, celui-ci fait pâle figure mais cela reste tout de même une avancé ! Encore en 2010 le chiffre s’élevait à 1 991 athlètes sports confondu, en 2014 c'était 2 368, pour être exact . Ce chiffre ne cesse de croître, ce qui est une bonne chose, mais à mon goût ça ne vas pas assez vite. Mais si même les handicapés ne sont pas au courant de ce sport comment pourront-ils y adhérer ?

La médiatisation n'a été que de courte durée : les jeux paralympique passé, tout est redevenu presque comme avant. Je dis bien « presque » car maintenant quand on dit « handisport » quasiment personne ne répond : « handi-quoi ? ». Et ce grâce aux fameux Jeux Paralympique de Londres en 2012 qui marque un véritable tournant dans sa médiatisation. En 11 jours de compétition, les 4280 athlètes de 166 pays ont fait le plein des stades avec 2,5 millions de billets vendus et leurs exploits ont été relayés par 90 diffuseurs dans plus de 100 pays pour une audience cumulée totale de 4 milliards de téléspectateurs !

Arriveront nous à dépasser ce chiffre pour les jeux de Rio 2016 et ainsi accroître la popularité du handisport ? 

Sources:

• Mission des Etudes, de l'Observation et des Statistiques.- Site de l'Insee [En ligne].- Disponible sur "http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF06245" (Page consultée le 12/03/16)
  

• Vincent Rousselet-Blanc.- Site EPL En Pleine Lucarne [En ligne].- Disponible sur "http://enpleinelucarne.net/2012/09/les-jo-paralympiques-684" Page consultée le 12/03/16

Le handisport dont on parle le plus souvent est le handisport international ou national nous nous penchons que très peu sur l'essentiel: celui de notre région, ou même, du département . Quand on pense au Handisport on s'imagine tout de suite les grands athlètes qui participent aux Jeux Paralympiques et leurs fabuleuses performances mais pourtant ce ne sont pas les seuls qui le pratiquent et qui, comme eux, réalisent de fabuleuses performances appelés plus couramment : des dépassement personnels.

Depuis que ce sport est connu nous en avons une image, comme si il n’existait pas vraiment, on n'en entend parler, on le voit à la télévision mais jamais on ne le voit de nos yeux, une nouvelle sorte de légende urbaine. Et c'est comme ça que nous ne nous sentons pas concernés . Mais si on vous dit que cette fameuse légende peut-être éclaircir par vous même à deux pas de chez vous, quand penseriez-vous ?

Bien sûr comme tout le monde s'en doute, il y a au moins 1 club dans les grandes villes, à Paris on compte même plusieurs clubs dans certains arrondissements, et Marseille et ses environs en comportent plus d'une trentaine.Tout d'un coup cela paraît plus réelle et surtout pas si inconnu que ça, mais pourtant on en trouve qu'aux abords des agglomérations, ça voudrait donc dire que les handicapés ne doivent vivre que dans les grandes villes ? A vrai dire c'est assez normal, le handisport n'est pas si populaire que ça et si on ouvre un club dans la campagne on sait très bien que les affaires ne seront pas aussi florissantes que dans nos chères métropoles. Mais heureusement les transports en commun existent, à vous de décider si faire une heure, voir deux heures de trajet vaut le coût pour se dépenser et s'épanouir dans une toute nouvelle ambiance encore jamais rencontrée.

Sources:

• Fédération Française du Handisport.- Site du Handisport Marseille [En ligne].- Disponible sur "http://handisportmarseille.blogspot.fr/p/presentation-du-club.html" (Page consultée le 20/03/16)
  

• Comité départemental handisport de Paris.- Site Extranet [En ligne].- Disponible sur "https://extranet.handisport.org/affiliations/departement/76" (Page consultée le 20/03/16)
  

La critique suivante est d'une vidéo qui se nomme « La Magie des jeux paralympiques », elle regroupe les images cultes ou surprenantes des jeux paralympiques depuis leur création et de ceux de Londres 2012.Elle est plutôt intéressante vis-à-vis de son historique, et de ses photographies. C'est une émission qui peut aborder plusieurs thèmes puisque son nom de départ est « La Magie de... », elle a été créée par Jean-Louis Calméjane et Laurent Bellet, et c'est ce dernier qui la présente sous la production de TV5Monde.

Laurent Bellet est un journaliste sportif français de France télévisions et TV5Monde. Passionné de journalisme, il a effectué ses études à l'IUT de Bordeaux, à sa sortie des cours, la radio lui fait la courte échelle jusqu'à la télévision.

C'est avec 52 minutes que notre présentateur va nous montrer les images éblouissantes des JP et converser avec 5 invités : Assia El Hannouni, David Smétanine, Philippe Croizon, Marie-Amélie Le Fur et Adda Abdelli, tous des athlètes handisport.

Cette émission a réussi à retracer, avec les images, les lieux et le temps, montrant ainsi aux invités l'avancé du handisport, et leur rôle en tant qu'athlètes pour sa popularisation et sa médiatisation depuis 1960 à 2012. Et les musiques sont tout simplement époustouflantes quand il s'agit des images handisport, elles nous intègrent au moment et nous les font (re)vivre. Une forte émotion ce dégage de cette vidéo, ont y voit l'avancé du handisport dans notre société et ça ne nous laisse pas de marbre, cette émission est complète et met vraiment dans l'ambiance des jeux paralympiques et les discussions sont très constructives, une seule chose à dire : Regardez-là !

Sources :

• KNAUB Julien.- Site de TV5MONDE 5 [En ligne].- Disponible sur "http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Sports/Tous-les-dossiers/p-22609-Jeux-Paralympiques-Londres-2012.htm" (Page consultée le 10/03/16).
  

• BELLET Laurent.- La Magie des jeux paralympiques.- Jean-Louis Calméjane, Laurent Bellet et TV5MONDE, 2012.- Vidéo,52 min.

• SAVOYE Jacques.- Site de l'Essor [En ligne].- Disponible sur "http://lessor.fr/bourgoin-jallieu-laurent-bellet-le-coeur-berjallien-1277.html" (Page consultée le 09/03/16)
  

Si de nos jours nous ne remarquons pas toujours les handicapés c'est bien parce qu'ils se cachent, honteux de leur handicap, et ce à cause de personnesqui n'ont pas un regard des plus clément vis à vis de leurs prothèses ou même de leur physique. Chacun lutte à sa manière contre cette discrimination pour montrer qu'ils ne sont pas si différents des valides. Comme Pascal Duquenne acteur trisomique, Benjamin Chevillon athlète handisport ou encore Christian Rocher photographe, qui après un accident de voiture s'est retrouvé paraplégique et depuis s'est focalisé sur la photographie du handicap pour que les modèles se réapproprient leur corps, « Loin des mises en scène, je conçois aujourd'hui l'image comme vecteur d'intégration, quand elle est belle on oublie le handicap, elle transmet la beauté de l'âme, des émotions, des instants fugaces de bonheur » raconte notre photographe. Il y a mille et une manière de lutter contre cette discrimination mais la plus courante et qui a le plus de répercussions est le Handisport.

Le Handisport a des bénéfices pour la santé et le développement personnel, pour les personnes handicapés c'est un moyen de reconnaissance par la société en montrant leurs potentiel au lieu de leurs limites. En plus c'est un moyen de se défouler, de sortir, de rencontrer de nouvelles personnes, de prouver leur valeur au monde entier ou seulement à leurs proches. Au sein des professionnels on ne voit plus l'handicapé mais seulement l'athlète tandis que les amateurs aimeraient que l'on ne voit plus que l'humain et non le non-valide. Car c'est bien le handisport qui fait prendre conscience qu'ils ne sont pas des rebuts de la société, que eux aussi peuvent se surpasser et accomplir des exploits.

Beaucoup partent en dépression du fait de leur statut et des problèmes qu'il incombe, le handisport permet de se relever, de voir la vie du bon côté. Ce sport procure un épanouissement moral et social, les athlètes se sentent enfin bien dans leur peau, leur vie à un sens et ils n'ont plus peur ni de leur handicap ni de montrer leur handicap. Le sport serait-il alors mieux qu'une thérapie ?

Voici quelques photos réalisés par Christian Rocher :

Sources :

• ROCHER Christian.- Site photographique de Christian Rocher [En ligne].- Disponible sur "http://www.rocher-photographe.com/handicap.php" (Page consultée le 03/04/16)
  

• LAGRUE Pierre.- Site Encyclopædia Universalis [En ligne].- Disponible sur "http://www.universalis.fr/encyclopedie/handisport/" (Page consultée le 04/04/16)
  

Sources:

• Julien ZéLéLA.- Site du Handisport Fédération Française [En ligne].- Disponible sur "http://www.handisport.org/les-29-sports/cecifoot/" (Page consultée le 13/03/16)

• Mission des Etudes, de l'Observation et des Statistiques.- Site de l'Insee [En ligne].- Disponible sur "http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF06245" (Page consultée le 12/03/16)
  

• Vincent Rousselet-Blanc.- Site EPL En Pleine Lucarne [En ligne].- Disponible sur "http://enpleinelucarne.net/2012/09/les-jo-paralympiques-684" Page consultée le 12/03/16

• KNAUB Julien.- Site de TV5MONDE 5 [En ligne].- Disponible sur "http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Sports/Tous-les-dossiers/p-22609-Jeux-Paralympiques-Londres-2012.htm" (Page consultée le 10/03/16).

• BELLET Laurent.- La Magie des jeux paralympiques.- Jean-Louis Calméjane, Laurent Bellet et TV5MONDE, 2012.- Vidéo,52 min.

•   SAVOYE Jacques.- Site de l'Essor [En ligne].- Disponible sur "http://lessor.fr/bourgoin-jallieu-laurent-bellet-le-coeur-berjallien-1277.html" (Page consultée le 09/03/16)

•   Fédération Française du Handisport.- Site du Handisport Marseille [En ligne].- Disponible sur "http://handisportmarseille.blogspot.fr/p/presentation-du-club.html" (Page consultée le 20/03/16)

• Comité départemental handisport de Paris.- Site Extranet [En ligne].- Disponible sur "https://extranet.handisport.org/affiliations/departement/76" (Page consultée le 20/03/16)

• ROCHER Christian.- Site photographique de Christian Rocher [En ligne].- Disponible sur "http://www.rocher-photographe.com/handicap.php" (Page consultée le 03/04/16)

• LAGRUE Pierre.- Site Encyclopædia Universalis [En ligne].- Disponible sur "http://www.universalis.fr/encyclopedie/handisport/" (Page consultée le 04/04/16)